 1. La colère de Dieu est cruelle

Trop de gens assimilent la colère de Dieu à la colère humaine, elle-même souvent arbitraire et brutale. Mais la colère divine est celle d'un Dieu qui juge et elle se manifeste toujours de manière mesurée, juste et en toute impartialité.

J.I. Packer écrit:

> Ce qui ressort clairement du texte biblique \[…\] concernant les tourments de ceux qui subissent la pleine colère de Dieu, est que chacun reçoit exactement ce qu'il mérite. Paul affirme que “le jour de la colère de Dieu” est aussi le jour où “il révélera son juste…

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2 conceptions erronées de la colère de Dieu

 1. La colère de Dieu est cruelle

Trop de gens assimilent la colère de Dieu à la colère humaine, elle-même souvent arbitraire et brutale. Mais la colère divine est celle d'un Dieu qui juge et elle se manifeste toujours de manière mesurée, juste et en toute impartialité.

J.I. Packer écrit:

> Ce qui ressort clairement du texte biblique \[…\] concernant les tourments de ceux qui subissent la pleine colère de Dieu, est que chacun reçoit exactement ce qu'il mérite. Paul affirme que “le jour de la colère de Dieu” est aussi le jour où “il révélera son juste jugement” et “traitera chacun conformément à ses actes (Romains 2.5 et suivants).
>
>  J.I. Packer, Knowing God.

Notre système pénal inflige des peines proportionnelles aux crimes commis. De la même manière, Jésus enseigne que Dieu rétribuera chacun en fonction de son attitude et de ce qu’il aura commis (voir Lc 12.47 et suivants).

C'est pour cela que la colère de Dieu est si redoutable. Personne ne souffrira plus que ce qu'il mérite, mais ce qu'il mérite est indiciblement terrible.

> Si l’on se demande si la désobéissance envers notre Créateur mérite vraiment un châtiment terrible, quiconque se reconnaît comme pécheur sait, sans l'ombre d'un doute, que la réponse est "oui". Il sait aussi que ceux qui n'ont pas encore pris conscience du "poids du péché", selon l’expression d’Anselme, peuvent difficilement donner leur avis.

Dieu sera le seul Juge et il jugera avec équité.

 2. Dieu inflige sa colère à des personnes innocentes ou ignorantes

Selon cette opinion, Dieu enverrait en enfer des personnes qui, si elles avaient eu le choix ou une bonne compréhension, auraient choisi la voie de Dieu. Mais… 

> Dans la Bible, la colère de Dieu est une situation que les gens choisissent en toute conscience. Avant d'être une malédiction infligée par Dieu, l'enfer est un état d'esprit dans lequel on choisit soi-même de s'enfermer. On se détourne de la lumière que Dieu fait briller dans le cœur de l'homme pour le conduire à lui. Le jugement décisif sur toute personne perdue est le jugement qu'elle s'inflige elle-même en rejetant la lumière qui lui est offerte en Jésus-Christ.
>
> \
> Finalement, l'action en justice que mène Dieu à l'égard de l'incroyant, que ce soit sur terre ou dans l'au-delà, s'applique à lui montrer et à lui faire comprendre toutes les implications de son choix.

Packer poursuit:

> Personne n'est sous la colère de Dieu si ce n’est ceux qui choisissent de l'être. Dieu agit dans sa colère en infligeant aux gens ce que leurs choix impliquent, rien de plus, mais rien de moins non plus. Que Dieu soit disposé, à ce point, à respecter le libre-arbitre de l'homme peut paraître déconcertant et même terrifiant. Mais, de toute évidence, son attitude est ici éminemment juste. Elle est aux antipodes de ce que nous appelons couramment la cruauté, c’est-à-dire tourmenter quelqu’un dans des souffrances arbitraires et irrationnelles.

Il ajoute ensuite cette phrase mémorable:

> Dans le cas présent, Dieu ne fait que ratifier et confirmer les jugements que ceux qu'il "sonde" ont déjà prononcés sur eux-mêmes en fonction de leurs choix.

Dieu n'est pas cruel dans sa colère. Il n'est pas arbitraire. Sa colère ne frappera jamais ceux dans l’ignorance ou les innocents. En fait, il répandra de manière équitable sa colère sur ceux qui ont choisi de l'affronter.

Merci à Christine Davée pour la traduction de cet article. Traduit avec l’autorisation de l’auteur.

Cependant, l’une des choses les plus utiles que j’ai apprises sur les langages de l’amour n’est pas venue du livre, mais d’une revue critique. Dans une publication de The Journal of Biblical Counseling (Le journal de la relation d’aide biblique), David Powlison a exprimé un mélange d’admiration et d’inquiétude à propos des langages de l’amour. Des années après avoir lu pour la première fois ses commentaires, une des critiques principales revient encore:

> Le modèle des langages de l’amour ne met pas en valeur ces formes exquises de l’amour qui "ne parlent pas votre langage".

C’est fort! Je vais vous…

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Le langage de l'amour que nous devons tous apprendre

Cependant, l’une des choses les plus utiles que j’ai apprises sur les langages de l’amour n’est pas venue du livre, mais d’une revue critique. Dans une publication de The Journal of Biblical Counseling (Le journal de la relation d’aide biblique), David Powlison a exprimé un mélange d’admiration et d’inquiétude à propos des langages de l’amour. Des années après avoir lu pour la première fois ses commentaires, une des critiques principales revient encore:

> Le modèle des langages de l’amour ne met pas en valeur ces formes exquises de l’amour qui "ne parlent pas votre langage".

C’est fort! Je vais vous dire pourquoi.

Lorsque nous sommes honnêtes en pensant aux langages de l’amour, nous devons admettre qu’ils sont enclins à nous parler avec "un grondement sombre et avide". Voilà comment ça marche pour moi: je ne suis jamais très loin de faire de mon langage de l’amour préféré l’expression ultime ou même l’unique preuve de l’amour que ma femme a pour moi. Lorsque je l’ai, je me sens aimé; lorsque j’en manque, je ne me sens pas aimé. De façon surprenante, il faut peu de temps pour que “je me sens le plus aimé lorsque tu es affectueuse avec moi” devienne “je ne me sens pas aimé sauf si tu es affectueuse avec moi”, et dégénère ensuite en “j’ai besoin que tu parles mon langage si tu t’attends à ce que je t’aime en retour”. 

Pour quelqu’un d’autre, "je me sens aimé lorsque nous passons des moments de qualité ensemble" deviendra bientôt: “Je me sens aimé lorsque tu laisses tout de côté pour te concentrer sur moi, que tu es totalement compréhensive, que tu me donnes un amour inconditionnel, que tu es d’accord avec toutes mes opinions et que tu ne me contredis, ne me questionnes ou ne m’interromps jamais.” Ce sont de bons langages, mais ils sont filtrés par un cœur mauvais.

Voici une véritable préoccupation à laquelle chaque conseiller conjugal a dû faire face: “Je ne me sens pas aimé(e).” Mais il y a un problème qui y est lié, celui que Powlison soulève dans sa critique. Lorsque j’exige que les gens parlent le langage de l’amour que je préfère, et qu’il devient pour moi l’unique façon de recevoir de l’amour, alors je restreins mes possibilités d’expérimenter l’amour. Je passe à côté de toutes ces "formes exquises de l’amour" qui ne parlent pas mon "langage".

Bien sûr, j’expérimente le langage que je préfère, et c’est bon d’être aimé de cette façon! Mais je me prive de tellement d’autres langages, y compris de ceux que les autres peuvent aimer parler. Le défi et la joie des langages de l’amour ne se trouvent pas dans le fait d’exiger des autres d’apprendre à parler mon langage ou de les manipuler jusqu’à ce qu’ils apprennent à le faire. Le défi est dans l’apprentissage à parler d’autres langages, et à recevoir de l’amour par de nouvelles façons. Si je ne me contente que du langage que je préfère, je me prive de la joie de ces 4 autres langages et des millions d’autres qui existent au-delà de ces catégories réductionnistes.

Voici une réflexion qui pourrait nous aider: Dieu parle un langage qui ne correspond à aucune de nos préférences naturelles. Il ne nous séduit pas et il ne nous a pas gagné en utilisant notre langage préféré, mais en nous en enseignant un tout nouveau. Powlison écrit:

> Vous et moi avons devons apprendre un nouveau langage si nous voulons être capables de vivre les uns avec les autres et avec Dieu. Le plus grand amour jamais exprimé ne parle pas le langage instinctivement égocentrique des destinataires d’un tel amour. Fondamentalement, l’amour de Christ s’oppose à votre "langage de l’amour" et des "besoins que vous ressentez".

Dieu nous a tant aimés qu’il a parlé un langage que nous ne voulions pas entendre, et nous avons appris à le recevoir comme le plus de tous les langages. Il y a d'autres langues que nous devons apprendre et qui nous enseigneront d'autres vérités, plus profondes, sur l'amour.

C'est la grâce de Dieu qui nous empêche d'avoir une vision aussi étroite de l'amour qui consiste à recevoir de l’amour uniquement selon nos préférences. Oui, nous avons tous un langage préféré. Mais il y a de la joie à recevoir au-delà de ce langage. Powlison écrit:

> La grâce de Dieu a pour objectif de détruire la seigneurie des cinq langages de l’amour, tout en nous apprenant à parler les innombrables langages de l'amour avec plus d'aisance.

Article traduit de l’anglais, avec autorisation. www.challies.com. Titre original: "Those Exquisite Forms of Love That Do Not Speak Your Language". Article publié pour la première fois le 28 novembre 2016. Remis en avant pour profiter à une nouvelle génération de lecteurs.

 Pour aller plus loin:

 Découvre le livre Les langages de l’amour de Gary Chapman

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Dans cette série\*, nous nous intéressons aux choses que Dieu hait, méprise, et considère comme des abominations. Nous savons que Dieu a en horreur l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle, l’injustice, la tromperie, les mauvaises pensées, et les méchants. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la haine que Dieu a pour l’orgueil.

 Dieu hait l’orgueil

> Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur…
>
> Proverbes 6.16-17

Voici ce que dit le vieux sage Salomon, et en tête de liste de ces sept péchés graves figurent "les yeux hautains". Les yeux hautains sont les…

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Dieu hait l’orgueil

Dans cette série\*, nous nous intéressons aux choses que Dieu hait, méprise, et considère comme des abominations. Nous savons que Dieu a en horreur l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle, l’injustice, la tromperie, les mauvaises pensées, et les méchants. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la haine que Dieu a pour l’orgueil.

 Dieu hait l’orgueil

> Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur…
>
> Proverbes 6.16-17

Voici ce que dit le vieux sage Salomon, et en tête de liste de ces sept péchés graves figurent "les yeux hautains". Les yeux hautains sont les fenêtres que l’homme arrogant ouvre sur le monde. Depuis le noble perchoir de sa supériorité, il en fait usage pour regarder les autres de haut. Du haut du piédestal qu’il s’est lui-même construit, il lui plait de penser qu’il peut voir les choses mieux que son Créateur.

Plus loin, Salomon déplace l’attention des yeux vers le cœur:

> Tout cœur hautain est en abomination à l’Éternel; certes, il ne restera pas impuni.
>
> Proverbes 16.5

Au lieu d’entretenir des pensées aimantes envers les autres, l’homme orgueilleux nourrit des sentiments de jugement et d’amertume. Au lieu de faire preuve de bonté et de compassion, il dénigre. Il est convaincu de la supériorité de ses exploits, de ses idées, de sa morale, et de sa spiritualité. Il est obsédé par lui-même!

L’orgueil, c’est d’abord une attitude d’indépendance vis-à-vis de Dieu. Dans la Bible, il est synonyme de la moquerie, de l’arrogance, de la stupidité, du mal, de la méchanceté. Il est à l’opposé de l’humilité, de la crainte de Dieu, de la douceur, de la modestie, de la confiance, de la foi qui plait à Dieu.

> L’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais.
>
> Proverbes 8.13

Ce n’est pas étonnant. Comment pourrait-il en être autrement?

 Pourquoi Dieu déteste-t-il l’orgueil?

Si l’orgueil apparait en premier dans la liste des sept "péchés mortels", c’est parce que Salomon scanne le corps humain de la tête aux pieds. Mais aussi parce qu’aucun autre trait de caractère n’est aussi abominable que celui-ci. Aucun vice n’est autant opposé à Dieu. Dieu déteste l’orgueil, car celui-ci montre la plus terrible dépravation, il est la racine de toutes les autres formes de péché.

C.S. Lewis a dit:

> Selon les enseignants chrétiens, le vice essentiel, le mal suprême, c’est l’orgueil. L’immoralité, la colère, la gourmandise, l’ivrognerie et toutes ces choses ressemblent à des piqures de puce en comparaison. C’est par l’orgueil que le diable est devenu le diable; l’orgueil conduit à tous les autres vices. C’est l’état d’esprit anti-Dieu par excellence.

L’orgueil est un état d’esprit, ou plus fondamentalement une condition du cœur dans laquelle un être humain a remplacé la loi de Dieu par sa propre loi. Sa vie n’est plus placée sous la volonté de Dieu, comme l’était le projet créateur initial, mais son cœur orgueilleux regarde maintenant à lui-même pour décider ce qui est bien ou mal. Adam et Ève sont tombés exactement dans la même folie, quand ils ont choisi de désobéir à Dieu, pour devenir “comme Dieu”.

 Le jugement de Dieu contre l’orgueilleux

Comme acte de trahison cosmique, comme acte de rébellion contre Dieu, l’orgueil doit être puni. Et c’est bien ce que nous observons dans la Bible: Dieu punit les orgueilleux. En Ésaïe, Dieu promet de punir cet arrogant dirigeant assyrien:

> Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son œuvre sur la montagne de Sion et à Jérusalem, je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son cœur orgueilleux, et pour l’arrogance de ses regards hautains.
>
> Ésaïe 10.12

Le roi Nebucadnetsar de Babylone s’est enorgueilli de ses réussites, et en a subi de lourdes conséquences. “N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence?” Immédiatement, il a été réduit à la condition de l’animal, jusqu’à ce qu’il soit suffisamment humilié (Daniel 4.30 et suivants).

Parlant par l’Esprit de Dieu, le roi David disait:

> Celui qui a des regards hautains et un cœur enflé, je ne le supporterai pas.
>
> Psaumes 101.5

Au Psaume 10, il déclare aussi que l’orgueil équivaut à de "l’athéisme pratique":

> Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n’y a point de Dieu!
>
> Psaumes 10.4

L’apôtre Jacques annonce que Dieu agit avec une faveur particulière pour ceux qui sont humbles, mais qu’il juge sévèrement ceux qui sont orgueilleux.

> Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.
>
> Jacques 4.6

La personne orgueilleuse s’expose à la juste colère de Dieu.

 Un espoir pour l’orgueilleux

Mais l’espoir demeure: même le plus grand des péchés peut être pardonné! L’orgueil peut être pardonné par l’humble Sauveur:

> Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
>
> Philippiens 2.6-8

Dieu s’est humilié lui-même en devenant un homme, en souffrant la honte de la mort, en portant le péché de l’humanité. L’humble s’est offert en substitut pour l’orgueilleux.

Christ s’est humilié lui-même afin de pouvoir être élevé.

> C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
>
> Philippiens 2.9-11

Il s’est humilié pour que nous aussi puissions être élevés!

Mais notre élévation demande d’abord de l’humilité. Pour monter, il faut d’abord descendre.

> Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
>
> Jacques 4.10

L’espoir pour l’humanité orgueilleuse, c’est une humble foi dans l’humble Sauveur. Confessez votre orgueil, recevez son pardon, et vivez pour sa gloire.

 Versets clés

Voici quelques versets clés pour poursuivre l’étude:

 Dieu déteste les yeux hautains (Proverbes 6.16-17);
 Dieu déteste le cœur hautain (Proverbes 16.5);
 L’orgueil équivaut à de l’athéisme pratique (Psaumes 10.4);
 Christ a montré l’exemple d’humilité (Philippiens 2.6-11);
 Dieu humilie ceux qui s’élèvent eux-mêmes (Ésaïe 10.12, Daniel 4.30);
 Dieu élève les humbles (Jacques 4.10).



Note: Cliquez ici pour consulter la série originale en anglaisArticle traduit de l’anglais, avec l’auteur de l’auteur. Merci à Cédric Jung pour la traduction.

J'ai énormément bénéficié de discussions franches, basées sur la Bible, sur la manière dont les chrétiens doivent utiliser leur argent. J'ai modelé mon utilisation de l'argent sur les personnes qui m'ont parlé, ou qui ont écrit en toute franchise, sur leur propre utilisation de l'argent. Pour autant que je puisse en juger, ils ne l'ont pas fait pour se vanter, mais dans le seul but de guider et former des disciples. Leurs conseils pratiques ont façonné ma compréhension du bon usage de l'argent, au moins autant que tous les sermons que j'ai…

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4 questions à vous poser avant d'utiliser votre argent

J'ai énormément bénéficié de discussions franches, basées sur la Bible, sur la manière dont les chrétiens doivent utiliser leur argent. J'ai modelé mon utilisation de l'argent sur les personnes qui m'ont parlé, ou qui ont écrit en toute franchise, sur leur propre utilisation de l'argent. Pour autant que je puisse en juger, ils ne l'ont pas fait pour se vanter, mais dans le seul but de guider et former des disciples. Leurs conseils pratiques ont façonné ma compréhension du bon usage de l'argent, au moins autant que tous les sermons que j'ai entendus.

Un jour, quelqu'un a attiré mon attention sur quatre questions à me poser lorsque je suis sur le point de faire un achat – n'importe quel achat. Avec le recul, je constate que je gère beaucoup mieux mon argent lorsque je garde à l'esprit des questions comme celles qui suivent (qui, je crois, ont été posées pour la première fois par John Wesley).

 1. En dépensant cet argent, est-ce que j'agis comme s'il m'appartenait ou est-ce que j'agis en tant que dépositaire du Seigneur?

Je dois être constamment conscient que “la terre est à l'Éternel et ce qu'elle renferme, le monde et ceux qui l'habitent” (Psaume 24.1). Dieu est propriétaire de tout ce qui existe dans ce monde, y compris de moi et de mon argent. Je ne suis pas le propriétaire de mon argent, mais un simple intendant ou fiduciaire. On me donne de l'argent pour que je puisse l'utiliser à la gloire de Dieu. Lors de mon prochain achat, je dois me demander si j'agis comme si mon argent m'appartenait ou si je suis conscient qu'il s'agit de l'argent de Dieu. Cette seule question peut faire toute la différence entre un bon achat et un achat insensé.

 2. Quel passage de l'Écriture m'oblige à dépenser cet argent de cette manière?

La Bible donne des indications sur la manière dont je dois utiliser mon argent, et je dois me surveiller attentivement pour m'assurer que je l'utilise de la bonne manière. L'argent doit être utilisé pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille, pour soutenir le ministère de l'Église locale, pour apporter de l'aide aux pauvres et à bien d'autres fins nobles. J'ai tendance à chercher les failles et les marges de manœuvre qui me permettront d'utiliser mon argent comme bon me semble. Je crois que nous sommes autorisés à dépenser une partie de notre argent en cadeaux, en repos et en jouissant des bonnes choses de ce monde, donc cette question ne signifie pas que l’on doit se priver de tout plaisir dans la vie! Mais elle doit me permettre de m’assurer que j'utilise mon argent d’une manière droite et en accord avec les Écritures.

 3. Puis-je offrir cet achat en sacrifice au Seigneur?

C'est une question d'intendance et d'allégeance du cœur. Si je suis administrateur de l'argent de Dieu, je peux m'attacher à mon argent et aux choses qu'il me permet d'acheter. Je dois pouvoir faire un achat et dire au Seigneur: “Je l'ai fait pour toi. C'est à toi d'en faire ce que tu veux.” Je dois être prêt à ne pas avoir cette chose, ou être prêt à ce qu'elle me soit retirée si cela sert le Seigneur. Je pense que c'est lorsque je suis à l'Apple Store que j'ai le plus de mal avec cette question!

 4. Dieu me récompensera-t-il pour cette dépense lors de la résurrection des justes?

Lorsque je me présenterai devant le Seigneur, dira-t-il: “C’est bien, bon et fidèle serviteur” à cause de cet achat particulier? Cet achat sera-t-il récompensé, ou est-il encore motivé par un autre péché que le Christ a dû régler à ma place? Je ferais bien de me demander s'il s'agit d'un achat bienveillant, d'un bon usage de l'argent de Dieu, ou si je ne poursuis que des buts égoïstes.

Article traduit de l’anglais, avec autorisation de l’auteur. Merci à Sandra Lascombe pour la traduction.

Tout au long du Nouveau Testament, il nous est dit de faire mourir notre péché. Par exemple, dans sa lettre aux Colossiens, Paul écrit:

> Faites donc mourir en vous ce qui est terrestre: l'immoralité sexuelle, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et la soif de posséder, qui est une idolâtrie.
>
> Colossiens 3.5, version Segond 21

Comment y parvenir? Comment faire mourir un péché particulièrement tenace et profondément enraciné? Reste-t-il encore de l’espoir?

Je voudrais ici aller dans le même sens que John Owen (par le biais de son excellent ouvrage Overcoming Sin and…

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9 étapes pour mettre à mort ce péché

Tout au long du Nouveau Testament, il nous est dit de faire mourir notre péché. Par exemple, dans sa lettre aux Colossiens, Paul écrit:

> Faites donc mourir en vous ce qui est terrestre: l'immoralité sexuelle, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et la soif de posséder, qui est une idolâtrie.
>
> Colossiens 3.5, version Segond 21

Comment y parvenir? Comment faire mourir un péché particulièrement tenace et profondément enraciné? Reste-t-il encore de l’espoir?

Je voudrais ici aller dans le même sens que John Owen (par le biais de son excellent ouvrage Overcoming Sin and Temptation) et donner une liste de 9 choses que vous devez faire pour vaincre le péché.

Considérez le péché qui est prévalent dans votre vie et considérez ensuite chacune de ces 9 étapes:

 1. Évaluer

Évaluez si votre péché est particulièrement grave et profondément enraciné. Vous avez entendu dire que “tous les péchés sont les mêmes”, et c'est vrai dans un certain sens – chaque péché vous éloigne de Dieu.

Cependant, certains péchés sont plus graves que d'autres parce qu'ils entraînent des conséquences plus graves. Les péchés les plus graves sont ceux qui sont si enracinés dans votre vie qu'ils sont devenus habituels; vos habitudes subconscientes vous poussent à pécher encore et encore.

Réfléchissez à votre péché:

“Se manifeste-t-il dans vos habitudes? Péchez-vous presque automatiquement? Est-il plus facile pour vous de pécher que de faire ce que Dieu approuve?”

Si c'est le cas, votre péché est particulièrement enraciné en vous et, par conséquent, vous aurez besoin d'une mesure supplémentaire de l'aide de Dieu pour le combattre et le surmonter.

 2. Remplir

Remplissez votre esprit et votre conscience de la culpabilité, du poids et du mal de votre péché. Le péché essaie toujours de vous convaincre qu'il n'est pas très grave et qu'il ne vaut pas la peine de s'en préoccuper.

“Allons, allons. D'autres ont péché plus gravement. Ce n'est qu'un petit péché. Tu peux te le permettre.”

Mais Dieu veut que vous sachiez que votre péché est éternellement grave et qu'il vaut absolument la peine de s'en inquiéter. Vous devez considérer à quel point votre péché est dangereux, à quel point il déshonore Dieu, à quel point il appelle Dieu à vous discipliner, à quel point il vous rend moins utile dans l'œuvre du Seigneur, et même à quel point il peut montrer que vous n'êtes pas du tout sauvé.

Laissez ce péché vous marquer profondément dans votre esprit et dans votre âme. Ne succombez jamais à la tentation de le minimiser.

 3. Assumer

Assumez en toute conscience la culpabilité de votre péché. Comparez votre péché à la loi de Dieu, à ce qu'il exige de vous et à ce qu'il vous promet si seulement vous vous saisissez de la justice. Sondez la culpabilité qui en résulte et prenez-en conscience.

Considérez la patience et la bonté dont Dieu a fait preuve à votre égard en vous permettant de continuer d'avancer sans vous infliger la punition que méritait votre péché. Pensez à toutes les fois où il a été gracieux envers vous.

Pensez à l'Évangile, non pas pas comme moyen d’obtenir le pardon, mais pour voir l'image ultime du salaire de votre péché. Regardez le Christ souffrir pour votre péché et ne détournez pas votre regard. Ressentez tout cela. Sentez le poids, la culpabilité de tout cela.

 4. Aspirer

Aspirez à être délivré du péché. Vous êtes maintenant dans le bon état d'esprit et de cœur pour désirer être délivré de ce péché. Lorsque vous connaîtrez et sentirez le poids de votre péché, vous voudrez le faire mourir pour les meilleures raisons.

Vous ne détesterez plus ce péché simplement par peur des conséquences ou par peur de la honte ou de l'embarras. Mais vous verrez, à juste titre, le coût et la culpabilité de votre péché, et vous souhaiterez ardemment en être délivré afin que Dieu puisse être glorifié en vous. De tout votre cœur, souhaitez-le, souffrez de cela, criez-le.

 5. Réfléchir

Réfléchissez à la façon dont ce péché est marqué par votre nature. Vous devez vous demander s'il y a quelque chose dans votre constitution qui vous rend particulièrement enclin à commettre ce péché particulier.

Certaines personnes sont issues de familles d'alcooliques et il se peut qu'elles soient prédisposées à la dépendance. Ou peut-être avez-vous été victime d'un péché particulier plus tôt dans votre vie et les péchés qui ont été commis contre vous semblent vous rendre particulièrement enclins à commettre tel ou tel péché.

Bien que ces choses soient vraies, vous ne pouvez pas vous en servir comme excuse pour minimiser la gravité de votre péché. Au contraire, laissez-les vous convaincre davantage de votre faiblesse et de votre besoin désespéré de la force de Dieu. Le fait d'être prédisposé à un certain péché vous oblige à le combattre encore plus durement, à le vaincre encore plus complètement et à être particulièrement vigilant pour éviter qu'il ne réapparaisse.

 6. Considérer

Considérez les occasions durant lesquelles ce péché se manifeste et protégez-vous contre elles. Réfléchissez maintenant aux nombreuses fois durant lesquelles vous tombez dans ce péché.

“En quelles occasions? Que se passe-t-il juste avant que vous ne péchiez? Quelles habitudes ou quels exemples autour de vous, vous poussent à les commettre?”

Pensez à ces choses, considérez ce que vous être en train de faire avant de commettre ce péché-là, et arrêtez la spirale descendante bien avant qu'elle n'atteigne le point de péché. On ne commet jamais un grand péché sans avoir d'abord titubé sur une longue et glissante pente parsemée de petits péchés. Considérez donc ces petits péchés, cherchez à les identifier ainsi que leur origine et apprenez à les mettre à mort.

 7. Lutter

Luttez avec acharnement contre les premières manifestations de ce péché. Ne le laissez jamais vous défier et vous tromper. Ne croyez pas qu’aujourd’hui sera la dernière fois. Ne pensez pas que vous pourrez contrôler votre péché et le tolérer jusqu’à une certaine limite. Si vous faites cela, le péché remportera la victoire sur vous à tous les coups.

À la seconde même où vous sentez le péché s'éveiller en vous, écrasez-le de toute votre force. Criez à Dieu à ce moment précis. Cherchez de l'aide auprès d'autres chrétiens. Le péché est comme l'eau retenue par un barrage: dès qu'il y a, ne serait-ce qu'une petite fissure dans ce barrage, le poid de l'eau va faire pression contre lui et le faire craquer. C’est ensuite toute la structure qui va s'effondrer.

 8. Méditer

Méditez sur Dieu pour voir sa gloire et votre incapacité désespérée à remporter la victoire sur le péché. Portez les regards vers Dieu. Lisez sa Parole et méditez-la. Cherchez surtout la gloire de Dieu et pensez à la distance énorme qui vous sépare de lui. Considérez la grandeur de Dieu et votre méconnaissance de qui il est. Humiliez-vous en tournant tous vos regards et toutes vos pensées pour Dieu.

“Dieu s'oppose aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles”, comme le dit l'Écriture; si vous voulez obtenir sa grâce pour lutter contre le péché, humiliez-vous en considérant Dieu et en cherchant sa présence. Vous ne pouvez pas avoir de grandes pensées pour Dieu sans être submergé par la tristesse engendrée par la conscience que vous avez de votre attitude pécheresse.

 9. Attendre

Attendez-vous à ce que Dieu instaure la paix dans votre âme (mais ne cherchez pas à vous convaincre vous-même que vous êtes en paix, avant qu’il ne l’ait fait). Pendant que vous faites tout cela, attendez-vous à ce que Dieu vous aide à mettre votre péché à mort et vous donne la paix. Vous ressentirez la paix parce que vous serez en paix.

Mais voici une chose importante à considérer: Ne vous parlez pas de paix à vous-même avant que Dieu ne le fasse. C'est Dieu qui a le droit de parler de liberté et de paix à votre conscience, à votre cœur, à votre esprit. Laissez-le vous parler par sa Parole ou par son peuple. Lorsqu'il le fait, soyez à l'écoute. Ne cherchez jamais à vous convaincre vous-même, car vous vous ferez des illusions et retomberez directement dans le péché.

Écoutez la voix de Dieu qui cherche à vous relever et veut vous amener à remporter la victoire sur le péché. Dieu est pour vous et désire vous aider à mettre fin à votre péché. Car tel est ce qu'il veut pour vous, et il y prend plaisir.



Article traduit de l’anglais, avec autorisation. © Tim Challies, 2002-2023. Merci à Sandra Lascombe pour la traduction.



 Pour aller plus loin:

 La mortification du péché, de John Owen
 Tous nos articles qui traitent de la lutte contre le péché.

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De nombreux textes sur l'amitié homme-femme m'ont interpellé et j'ai beaucoup réfléchi à ce sujet ces derniers mois. J'ai hâte d'appliquer cela à ma propre vie et à mes amitiés féminines. J'ai remarqué qu'une grande partie de la discussion sur les amitiés entre personnes de sexe opposé dépend de l'analogie que l’on fait ou non à propos des mots frère et sœur, si fréquents dans les Écritures. Lorsque nous mettons notre foi en Jésus-Christ et recevons son salut, nous sommes adoptés dans la famille de Dieu, devenant frères et sœurs…

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L'amitié entre un homme et une femme: joies et limites

De nombreux textes sur l'amitié homme-femme m'ont interpellé et j'ai beaucoup réfléchi à ce sujet ces derniers mois. J'ai hâte d'appliquer cela à ma propre vie et à mes amitiés féminines. J'ai remarqué qu'une grande partie de la discussion sur les amitiés entre personnes de sexe opposé dépend de l'analogie que l’on fait ou non à propos des mots frère et sœur, si fréquents dans les Écritures. Lorsque nous mettons notre foi en Jésus-Christ et recevons son salut, nous sommes adoptés dans la famille de Dieu, devenant frères et sœurs dans le Seigneur. Cette relation est une immense bénédiction et est primordiale dans la vie chrétienne. S'adresser l'un à l'autre en tant que "frère" et "sœur" n'est pas seulement une tradition chrétienne, mais la proclamation d'une précieuse vérité!

Si le concept de famille spirituelle reflète quelque chose d'authentique (nous sommes liés en Jésus-Christ), c'est aussi une métaphore. La métaphore facilite la compréhension, mais elle a toujours ses limites et il ne faut pas la pousser trop loin. Par défi, j'ai décidé de me pencher sur cette métaphore de frère et de sœur pour en déceler les limites.

J'ai trois sœurs biologiques avec lesquelles j'entretiens des relations privilégiées. Cette proximité n'est pas seulement le fruit d'une enfance et de gènes communs. Nous passons aussi beaucoup de temps ensemble et nous nous confions sur des détails intimes de nos vies. Je vais volontiers prendre un café ou un repas avec chacune des trois. Je passe la nuit chez elles, même si leur mari n'est pas là. Je monte en voiture avec elles à n'importe quelle heure et dans n'importe quelle circonstance. Je les appelle pour discuter, on traite de questions essentielles et profondes. J'essaie même de les conseiller avec sagesse sur des sujets qui leur sont très personnels. Je recherche aussi leurs conseils concernant ma vie ou mon mariage. Je conclus chaque appel téléphonique par “je t'aime”. Nous vivons une forte intimité relationnelle et pourtant, il n'y a pas le moindre doute, la moindre ambiguïté ou le moindre malentendu quant à la nature de notre relation ou de nos intentions. Pourquoi? Parce que nous sommes frères et sœurs de sang. Ce n'est pas tout: personne n'a le moindre soupçon à l'égard de notre relation pour cette même raison. Même si quelqu'un fronce les sourcils lorsqu'il nous voit ensemble, il suffit de dire “Je te présente ma sœur!” pour que tout soupçon disparaisse.

Cette relation frère-sœur est-elle le modèle de ce que je devrais vivre avec des sœurs en Christ? La réponse est à la fois oui et non.

La réponse est "oui", car frères et sœurs en Christ sont appelés à calquer leur amour, leur engagement et leur pureté sur ce qu'est une famille. Traitez "les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté", dit Paul à Timothée (1Tm 5.2). C'est comme s'il disait: "Pensez à vos propres sœurs et agissez de même, avec amour et en toute pureté, envers les jeunes femmes de votre Église." C'est très bien. Mais je reste persuadé qu'à un certain niveau, nous pouvons dépasser une limite, et c'est là que nous sommes confrontés au "non". Je vous explique comment je vois le problème.

Supposons qu'un jeune chrétien célibataire cherche une femme avec laquelle il puisse partager sa vie, vivre une histoire d'amour et une relation sexuelle. Vu le nombre de femmes dans le monde, les seules avec lesquelles il ne doit absolument pas établir une telle relation, ce sont ses sœurs biologiques. Sinon ce serait une violation flagrante de la loi naturelle, de la loi de l’État et de la loi de Dieu. Ainsi, ses sœurs biologiques sont celles avec lesquelles il ne peut absolument pas avoir de relation amoureuse, se marier et avoir de relations sexuelles. En ce sens, elles sont hors d'atteinte.

Alors, qui sont les personnes éligibles? Les sœurs de l’Église. Les sœurs spirituelles. Les sœurs biologiques sont celles qu'il ne doit pas choisir et les sœurs spirituelles celles parmi lesquelles il doit choisir. Un jeune chrétien se tourne avec raison vers ses sœurs spirituelles s'il veut nouer une relation. Relation qui serait, en revanche, tout à fait immorale avec ses sœurs biologiques. La relation familiale frère-sœur n'a donc qu'une portée limitée, et au-delà, la métaphore ne fonctionne plus. Nous sommes frères et sœurs d'une certaine manière, mais pas d'une autre.

Revenons à la relation que j'entretiens avec mes trois sœurs. Voyez l'intimité que nous partageons. Elle est le fruit d'une franchise réciproque, du temps privilégié passé ensemble et de notre volonté de nous dire "je t'aime". Il n'y a pas de crainte, de romance ou de sexualité. Il n'y a aucun risque de confusion sur nos intentions, ni de malentendu sur la nature de notre relation. Cela nous donne une immense liberté pour nous apprécier mutuellement et poursuivre une relation riche et constructive. Mes sœurs et moi pouvons entretenir et apprécier cette intimité en partie parce qu'elles font partie du groupe "hors d'atteinte".

Mais toutes les autres femmes sur terre ne font pas partie de ce groupe-là. Nous pouvons être heureux en ménage. Nous pouvons avoir des intentions et des désirs absolument purs vis-à-vis d'une sœur en Christ, mais elle n'est pas pour autant une sœur biologique. Dans certaines circonstances (après le décès des deux conjoints respectifs, par exemple), une relation amoureuse et sexuelle parfaitement respectueuse de Dieu peut se nouer entre un frère et une sœur en Christ, ce qui n'est jamais le cas avec une sœur ou un frère biologique. Cela démontre que ces deux relations frère-sœur sont similaires, mais elles ne le sont pas parfaitement et complètement. La métaphore ne peut s’appliquer en totalité. Je ne peux pas l'utiliser à tout-va et je dois éviter d'en abuser.

Voici où je veux en venir. La Bible insiste beaucoup sur la relation frère-sœur entre chrétiens et je devrais en faire autant. Je devrais vivre pleinement cette relation frère-sœur avec joie, voir cela comme un privilège, et en tirer soigneusement les conséquences. Je suis convaincu que je dois faire mieux à cet égard. D'ailleurs, lire des textes sur ce qu’est la vie en tant que frères et sœurs dans le Seigneur peut m'être très bénéfique. Je ne dois pas me leurrer en confondant fuite et pureté (pour reprendre le titre du livre d'Aimee Byrd: Why Can't We Be Friends? Avoidance Is Not Purity). Je ne dois pas laisser la peur ou la suspicion m'empêcher d'aimer et de servir les femmes que le Seigneur me fait côtoyer.

La relation frère-sœur a vraiment beaucoup à m'apprendre à cet égard. Mais ce n'est pas une métaphore exhaustive et ce n'est pas non plus la seule expression biblique pour décrire les relations chrétiennes. J'ai la responsabilité d'y réfléchir et d'en tenir compte, mais je dois aussi veiller à ne pas l’appliquer de manière excessive.

Merci à Christine Davée pour la traduction de cet article. Traduit avec autorisation.

L’un de ces grands moments se trouve en 2 Timothée 3. Paul écrit à Timothée et lui rappelle le privilège qu’il a eu en tant que jeune homme:

> 14Quant à toi, tiens ferme dans ce que tu as appris et reconnu comme certain, sachant de qui tu l'as appris. 15Depuis ton enfance, tu connais les saintes Écritures qui peuvent te rendre sage en vue du salut par la foi en Jésus-Christ.
>
> 2 Timothée 3.14-15

Paul rappelle à Timothée les deux personnes les plus influentes de sa jeunesse: sa mère et sa grand-mère (voir…

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La chose la plus importante pour son enfant

L’un de ces grands moments se trouve en 2 Timothée 3. Paul écrit à Timothée et lui rappelle le privilège qu’il a eu en tant que jeune homme:

> 14Quant à toi, tiens ferme dans ce que tu as appris et reconnu comme certain, sachant de qui tu l'as appris. 15Depuis ton enfance, tu connais les saintes Écritures qui peuvent te rendre sage en vue du salut par la foi en Jésus-Christ.
>
> 2 Timothée 3.14-15

Paul rappelle à Timothée les deux personnes les plus influentes de sa jeunesse: sa mère et sa grand-mère (voir aussi 2Tm 1.5). Nous apprenons que Timothée a eu le grand privilège d’avoir été élevé dans un foyer chrétien, et Paul veut qu’il considère ce que cela a fait pour lui et en lui.

Qu’avaient fait la mère et la grand-mère de Timothée pour recevoir ainsi les louanges de Paul? Qu’avaient-elles accompli pour effectuer une telle différence dans sa vie?

Elles ne lui ont pas fait étudier et apprendre son catéchisme. Elles ne lui ont pas enseigné la théologie systématique. Paul ne l’a pas félicité pour tous les versets de la Bible qu’il a appris ou pour les cantiques qu’il connaissait. Il n’a même pas mentionné le fait que Timothée ait pu avoir un mentor ou quelqu’un qui l’ait pris sous son aile. Toutes ces choses sont bonnes, mais ce n’est pas ce qui intéresse Paul ici.

Paul dit seulement la chose suivante: La mère et la grand-mère de Timothée l’ont fait grandir avec la Bible, ce qu’il appelle les "Écrits sacrés", et elle a fait son travail en Timothée. La Bible a fait toute la différence. Elle a donné à Timothée la sagesse en vue du salut par la foi en Jésus-Christ. Elle a sauvé son âme et a fait de lui l’homme qu’il est devenu.

Je trouve cela particulièrement encourageant. J’ai si souvent l’impression d’échouer en tant que parent. Il y a tellement de choses que j’entends de la part d’autres parents et que j’aimerais moi aussi pouvoir reproduire. Mais ces propos de Paul me rappellent que ma tâche principale, en tant que père, est simplement d’exposer mes enfants à la Parole de Dieu.

Peu importe ce que je peux mettre en place en parallèle, il faut que je le fasse. Et je le fais.

Jour après jour, nous lisons ensemble la Parole de Dieu et semaine après semaine, nous l’entendons prêchée et enseignée ensemble. Autant que possible, nous faisons de notre foyer un lieu où la Parole est présente et honorée.

Je suis plus que jamais convaincu que rien ne fera une plus grande différence dans la vie de mes enfants que ceci: l’exposition à la parfaite et puissante Parole de Dieu. Si je le fais, je fais ce qui est bon. J’accomplis la meilleure chose qui soit. J’accomplis la chose la plus importante.

Article traduit avec autorisation. Merci à David Steinmetz pour la traduction.

Publié pour la première fois sur notre site le 17 novembre 2015, remis en avant pour atteindre une nouvelle génération de lecteurs.

Je veux protéger mes enfants d’un monde comme celui-ci, mais je veux faire plus que cela. Je veux apprendre à mes enfants à vivre d’une manière vertueuse, et à utiliser ces nouvelles technologies à de bonnes fins plutôt qu'à de mauvaises. Je crois qu'il s'agit là d'un aspect essentiel de ma vocation de parent.

Pour répondre à ce grand besoin, j'ai élaboré ce que j'appelle "le plan: Famille sans porno". Il s'agit d'un plan conçu pour protéger mes enfants des dangers qu’ils peuvent rencontrer en ligne, afin de pouvoir les initier…

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Essayez le plan: Famille sans porno

 1. Vous consultez vos e-mails tout au long de la journée

C’est la plus commune des erreurs avec les boîtes mails: laisser la messagerie ouverte toute la journée et consulter les mails fréquemment.

Je ne passe pas mes journées assis dehors, en espérant voir arriver le postier. Je ne regarde pas ma boîte aux lettres toutes les 5 minutes en espérant y trouver quelque chose de bien. Pourtant, beaucoup d’entre nous se comportent de cette manière avec les mails. On surveille constamment notre boîte mail, en espérant y trouver quelque chose, et ressentant le besoin de répondre à chaque…

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8 erreurs que vous faites avec vos e-mails

 1. Vous consultez vos e-mails tout au long de la journée

C’est la plus commune des erreurs avec les boîtes mails: laisser la messagerie ouverte toute la journée et consulter les mails fréquemment.

Je ne passe pas mes journées assis dehors, en espérant voir arriver le postier. Je ne regarde pas ma boîte aux lettres toutes les 5 minutes en espérant y trouver quelque chose de bien. Pourtant, beaucoup d’entre nous se comportent de cette manière avec les mails. On surveille constamment notre boîte mail, en espérant y trouver quelque chose, et ressentant le besoin de répondre à chaque e-mail dès qu’il arrive.

Si cela décrit votre comportement, posez-vous la question: Est-ce que je possède ma messagerie, ou est-ce que ma messagerie me possède?

La solution est simple. Mettez à part un temps spécifique dans la journée, pendant lequel vous pourrez consulter votre boîte mail, mais gardez-la fermée le reste du temps. La plupart d’entre nous peuvent très bien y arriver en l’ouvrant seulement une ou deux fois par jour.

Vous aurez peut-être besoin d’envoyer des e-mails pendant la journée, mais choisissez de consulter votre messagerie selon un horaire.

Astuce: Si vous utilisez Gmail, vous pouvez envoyer un e-mail en utilisant -ce lien- sans passer par votre boite de réception.

(Je reconnais que certains emplois nécessitent de surveiller vos e-mails toute la journée. Mais même dans ce cas, réfléchissez à la manière de vous maitriser).

 2. Vous utilisez vos meilleures heures pour consulter vos e-mails

Une des choses les plus importantes que vous pouvez faire pour votre productivité personnelle, c’est réserver vos meilleures heures pour votre travail le plus important.

Pour certaines personnes, ce sont les dernières heures de la journée. Pour la plupart, ce sont les premières heures du jour, quelque part entre la deuxième tasse de café et les grondements d’estomac qui précèdent le déjeuner.

À moins que la consultation de messagerie soit la chose la plus importante à faire, gardez-la fermée pendant ces heures. Mieux encore, exploitez ces heures avec un planning qui vous aidera à mieux gérer votre temps. Si votre pic de productivité se situe entre 8 heures et midi, relevez vos mails avant et après ce temps, mais pas pendant.

 3. Vous utilisez vos mails pour des communications de haute priorité

Les courriers électroniques sont un moyen pratique pour certains types de communication, mais très mauvais pour d’autres. Le pire, c’est quand il s’agit de messages et de notifications hautement prioritaires.

Lorsque nous utilisons les e-mails pour les communications prioritaires (urgences familiales, membres de l’Église demandant de l’aide aux pasteurs, etc.) nous sommes alors obligés de laisser notre boîte mail ouverte en permanence devant nous, ou d’utiliser des notifications pour nous avertir de chaque nouveau message.

Choisissez de ne pas utiliser les courriers électroniques comme forme de communication pour les urgences ou autres contacts prioritaires.

Si vous devez rester joignable à tout moment de la journée, alors que les gens vous appellent ou qu’ils viennent vous voir. Mais ne passez pas par les mails. C’est crucial si vous voulez réduire votre dépendance à la consultation fréquente de votre messagerie électronique.

 4. Vous utilisez vos mails comme liste de tâches

Dans la vie, il est bon de trouver les outils les plus adaptés. Un pied de biche peut creuser un trou, mais vous irez plus vite et serez plus efficace avec une pelle.

Vos mails sont un mauvais outil pour gérer votre liste de tâches. Pourtant, beaucoup trop de gens l’utilisent comme un système de gestion, attendant de leur boîte mail qu’elle fonctionne comme liste de tâches.

Cela a deux gros désavantages: Premièrement, ce n’est pas le bon outil. Deuxièmement, cela vous oblige à laisser la boîte mail tout le temps ouverte pour accomplir vos tâches.

C’est beaucoup plus avantageux de trouver un outil de gestion créé dans ce but. Cela vous permettra d’identifier, de conserver et d’organiser vos tâches comme bon vous semble. Cela peut être une solution papier ou informatique.

Pour les Mac, je recommande Things ou Omnifocus. Malheureusement, je ne connais de solutions pour PC.

 5. Vous écrivez ou répondez quand vous n’en avez pas besoin

La facilité d’utilisation du courrier électronique nous donne la possibilité d’envoyer des e-mails qui ne font parfois rien d’autres que de faire perdre du temps aux autres.

Voici le défi: Si vous ne pouvez pas l’écrire pas sur un morceau de papier, le mettre dans une enveloppe, y coller un timbre, et le déposer dans une boîte aux lettres, vous ne devriez probablement pas l’envoyer par e-mail non plus.

Écrivez de nouveaux e-mails seulement quand vous en avez vraiment besoin. Répondez aux e-mails seulement quand ceux-ci nécessitent absolument une réponse. Ne vous sentez pas obligés de conclure ou de finir toutes les conversations. Ne répondez pas par un « LOL » ou « Ha! ». De manière générale, donnez plus d’importance aux mails en écrivant seulement des messages importants.

 6. Vous avez une notification à chaque e-mail

Les notifications existent pour vous éloigner de ce que vous êtes en train de faire, et vous amener vers quelques chose d’autre.

Aussi longtemps que vous recevrez des notifications pour chaque e-mail réceptionné (que ce soit un bip, un popup ou autre chose), vous serez constamment éloignés des choses plus importantes et plus productives.

Si vous avez déterminé que votre messagerie électronique ne serait pas le moyen utilisé pour les communications importantes (ex. « Va à l’hôpital! Le bébé arrive! »), vous n’avez pas besoin des notifications. Éteignez-les!

 7. Vous avez un million d’e-mails dans votre boite de réception

Nous communiquons mieux par e-mail lorsque nous sommes réfléchis et organisés.

Lorsque vous recevez du courrier (papier) dans votre boîte aux lettres, est-ce que vous en ouvrez la moitié, ignorez le reste, et laissez le tout dans la boîte? C’est peu probable. Vous recevez des factures, les mettez à un endroit précis pour vous rappeler de les payer, et quand vous les avez payées, vous les classez. Lorsque vous recevez des lettres que vous voulez garder, vous les mettez en lieu sûr. Si vous recevez des lettres qui nécessitent une réponse, vous y répondez.

De la même manière, vous devez trouver un moyen de traiter vos e-mails, en filtrant les vrais des faux, les importants des insignifiants, ceux qui demandent une réponse de ceux qui doivent simplement être archivés.

Fixez-vous pour règle qu’à chaque fois que vous ouvrez votre boîte mail (deux fois par jour, et pas plus!) vous ferez quelque chose avec chaque mail. Vous y répondrez, vous l’effacerez, le classerez, l’ajouterez à votre liste de tâches ou le mettrez à part pour une réponse qui nécessite plus de réflexion. Créez un système et respectez-le!

 8. Vous utilisez votre messagerie électronique plutôt que…

Les e-mails sont bien pour certaines choses, mais nous essayons d’en faire des choses pour lesquelles ils n’ont pas été conçus.

Dans beaucoup de cas, il vaut mieux prendre la voiture pour aller toquer à la porte, décrocher le téléphone pour appeler, ou même envoyer un sms.

Nos boîtes mail sont devenues nos tiroirs/bric-à-brac de la communication. Ceux qu’on utilise quand on ne sait pas quoi faire d’autre.

Identifiez les circonstances dans lesquelles il est le plus logique d’envoyer des e-mails et identifiez les circonstances dans lesquelles il est absolument insensé d’envoyer des e-mails. Ensuite, déterminez comment ne pas en abuser.

Cet article est traduit de l’anglais, avec autorisation (www.challies.com). Nous l’avions déjà publié sur notre site il y a quelque temps. Nous le remettons en avant pour atteindre de nouveaux lecteurs.

L’omniprésence de la pornographie, l’essor des réseaux sociaux et des applications de rencontres y contribuent, aussi, largement. Ce qui était autrefois relativement simple, semble être devenu étrangement complexe.

Dans son livre _Pure_, Dean Inserra propose de développer ce qu’il appelle « des rencontres sans regrets ». Il y donne quatre conseils simples et pleins de bon sens. Ces conseils aideront les couples en devenir à se fréquenter sans avoir à rougir, et sans nourrir de regrets, qu’ils se marient ou qu’ils se séparent. J’ai cru bon de vous les partager.

 Arrêtez d’agir comme si vous étiez mariés alors que vous…

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5 conseils pour des fréquentations saines et sans regrets

L’omniprésence de la pornographie, l’essor des réseaux sociaux et des applications de rencontres y contribuent, aussi, largement. Ce qui était autrefois relativement simple, semble être devenu étrangement complexe.

Dans son livre _Pure_, Dean Inserra propose de développer ce qu’il appelle « des rencontres sans regrets ». Il y donne quatre conseils simples et pleins de bon sens. Ces conseils aideront les couples en devenir à se fréquenter sans avoir à rougir, et sans nourrir de regrets, qu’ils se marient ou qu’ils se séparent. J’ai cru bon de vous les partager.

 Arrêtez d’agir comme si vous étiez mariés alors que vous ne l’êtes pas.

On considère souvent la relation sentimentale sérieuse comme un quasi-mariage. Le couple devient rapidement très lié sur le plan émotionnel, sentimental et même parfois physique. Mais…

> Pour le chrétien, si la seule chose qui change quand il se marie, c’est d’avoir une relation sexuelle, il y a un problème.

Lorsque les chrétiens attachent trop d’importance à de simples relations sentimentales, ils pourraient laisser penser qu’elles ne sont pas si différentes des relations non-chrétiennes:

> Ils reflètent avec désinvolture l’idée erronée que le monde se fait des relations amoureuses, affichant un prétendu mariage que Dieu ne reconnaît pas.

Cela est particulièrement vrai si le petit ami cherche à imposer une autorité spirituelle dans la relation. Comme si le petit ami avait l’autorité et la responsabilité d’un mari.

> Il est préférable qu’ils se comportent plutôt comme frère et sœur en Christ. En effet, c’est ainsi que l’Écriture les considère tant qu’ils ne sont pas mariés. Pour résumer: levez le pied et détendez-vous. »

Veillez à ce que la relation entre petit ami et petite amie soit bien distincte de celle d’un mari avec sa femme. Que cette différence soit bien plus marquée que le simple fait de coucher ensemble ou non.

 Soyez clairs quant à vos intentions lors de vos rencontres.

Les couples doivent exprimer leurs intentions lorsqu’ils commencent à se fréquenter. Pour autant, cela n’est pas synonyme d’une promesse de mariage!

Être intentionnel, c’est plutôt être clair sur ses attentes. _« J’aimerais qu’on sorte ensemble ce week-end »_ est clair. _« Sortons ce week-end »_ ne l’est pas. Ce genre d’éclaircissement définit la relation. Elle permettra à chacun d’avoir la même compréhension et les mêmes attentes, sans pour autant se charger du poids d’un futur mariage. Ainsi, à mesure que la relation se développe, cette façon d’agir permettra de clarifier davantage les étapes qui mèneront au mariage.

 Proscrivez la sensualité.

Cette règle devrait être évidente. Elle l’est d’ailleurs, mais elle est rarement respectée. Tout comme nous ne devons pas avoir de relations sexuelles avant le mariage, nous devons nous abstenir de toute forme de préliminaire sexuel avant le mariage.

> Le sexe, les jeux sexuels, la nudité, etc. ne sont pas l’apanage de ceux qui sortent ensemble, des amoureux ou des adultes, mais des couples mariés. Pas besoin d’arrêter de se fréquenter pour comprendre cela. Dans notre société, le sexe fait partie intégrante des prémices d’une relation sentimentale. En s’interdisant le sexe dès le début de la relation, on permet à un homme et à une femme de ne pas avoir de regrets en cas de rupture. Ils se percevront avant tout comme frère et sœur en Christ.

Il ne suffit pas d’éliminer la relation sexuelle dès le début, il faut aussi supprimer toute forme de sensualité.

 Rappelez-vous que vous n’êtes pas engagés.

Les couples doivent comprendre que les fréquentations, même sérieusement, ne sont pas un engagement à vie.

Vous êtes libre de mettre fin à une relation et, en fait, vous devriez le faire aisément! C’est le mariage qui doit être permanent et inaltérable, pas les fréquentations.

> D’ailleurs, ça veut dire quoi _s’engager dans une relation sentimentale_? Cela signifie que vous êtes engagés dans cette relation jusqu’à ce que l’un de vous décide que vous ne l’êtes plus.

Ou, bien sûr, jusqu’à ce que vous décidiez de vous marier. C’est le mariage, et non les rendez-vous, qui définissent la relation. Cela responsabilise non seulement le couple, mais tous leurs proches.

> Les chrétiens mariés doivent garder cela à l’esprit lorsqu’ils côtoient de jeunes croyants qui sortent ensemble ou qui sont fiancés. Les rendez-vous sont l’occasion d’évaluer le caractère de l’autre, et l’Église locale devrait être partie intégrante de cette démarche. Toutefois, nous ne devrions pas traiter nos amis comme s’ils étaient mariés ou les faire culpabiliser s’ils rompent une relation qui ne mènerait pas au mariage. Quel honte si la communauté est la raison pour laquelle quelqu’un ne se sent pas en droit de mettre fin à une relation de ce type!

Nous devons donc tous traiter ces relations sentimentales avec souplesse. Cela permettra à chacun d’y mettre un terme facilement et sans remords si elles n’étaient pas faites pour durer.

 J’ajouterai même ceci: amusez-vous.

J’ai constaté que de nombreux couples chrétiens deviennent beaucoup trop sérieux, trop vite.

Cela ajoute un poids lourd durant cette phase de la relation qui devrait être simple. Pourquoi ne pas passer les premiers rendez-vous (les premières semaines, ou les premiers mois) à vous amuser et à voir si vous arrivez à profiter de la vie ensemble?

Dès le début, définissez clairement vos attentes. Par exemple: _« Nous n’allons pas simplement passer du temps ensemble. Ceci est un rendez-vous. »_ Ne parlez pas de fiançailles, du mariage et des enfants pendant un temps, et voyez si vous vous plaisez l’un, l’autre. Au fur et à mesure que vous vous appréciez, les sujets plus profonds émergeront naturellement et au bon moment.

Dans un contexte où les fréquentations deviennent tellement compliquées, ce genre de recommandations simples peuvent apporter beaucoup d’aide et de clarté. Les couples pourront ainsi se fréquenter en toute confiance et, surtout, sans regrets.

Merci à Christine Davée pour la traduction de cet article. Traduit avec autorisation. © Tim Challies, 2002-2023.

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